Nom: VAN BELLINGUEN
Prénom: Marc (dit « Le Belge »)
Âge: Réel : Ignoré mais parait la trentaine. Officiellement 35 ans mais l’adapte en fonction des rôles qu’il prend lors de l’exécution de ses contrats et des identités d’emprunt
Métier: Officiellement : Juriste mais là aussi, en fonction des contrats il peut se glisser dans d’autres professions. Activité réelle : Tueur à Gages
Lieu de résidence: Quartier Est. Maison louée pour la durée de sa présence.
Description morale: Comme tous ses confrères, Marc ne fait pas dans le sentiment. Le sentiment tue dans ce métier mais il tue surtout le travailleur. Donc à proscrire. S’il peut être affable dans le cadre de ses missions, enjôleur, charmeur, surtout dans son rôle officiel de juriste, il en est tout autrement quand il se met au « travaille ». Il est froid, cynique. Dur, impitoyable. Pur produit du crime, sans état d’âme, il exécutera son contrat sans se poser de question. Le client d’aujourd’hui peut devenir le contrat de demain, cela ne l’émeut guère. Ce sont les aléas du métier et il le sait. De toute façon il n’a pas plus d’aménité pour les uns que pour les autres. La seule différence c’est que les contrats, eux, voient au moins un fois dans leur vie son vrai visage : celui de la mort.
Description physique: Personne ne sait. Véritable caméléon, il peut revêtir moult apparences au gré de ses missions. Comme l’anonymat est sa garantie de discrétion et de survie. Les clients ne l’ont jamais vu ce qui leur assure la discrétion et l’impossibilité de les impliquer en cas d’improbable échec. Lorsqu’on le croise dans sa profession officielle, on le décrit de la façon suivante. 1m88, corpulence mince, yeux bruns, chauve, vêtus de costumes de coupe italienne comme Gucci ou plus fréquemment britannique comme William Hunt.
Histoire/Passé de votre personnage :
Marc est né en Belgique, à Bruxelles, dans les beaux quartiers de Wolluwe. Sa famille faisait partie de la haute bourgeoisie locale. Cela ne l’a pas pour autant préservé. A 5 ans, il assiste impuissant au viol collectif de sa mère par 6 malfrats venus des bas-fonds de Charlerois dans le sud du pays. Une fois leur « ouvrage » terminé, ils ont égorgé la mère devant l’enfant. Pendant ce temps, son père se faisait découpé la peau en lanières à l’étage de la villa par lesdits malfrats qui cherchaient la combinaison du coffre dans lequel il conservait des documents compromettants pour des politiciens véreux. Depuis ce jour, Marc s’est enfermé dans un mutisme total. Il a été repris en mains par un oncle qui ne voyait là que le moyen de mettre main basse sur les biens familiaux. Mouton noir de la famille, il lui fit connaître « le milieu ». C’est à 17 ans que Marc du exécuter son premier contrat. En fait, par la force des choses. Un des « employeurs » de son oncle le firent venir lui demandant de rapporter à ses derniers un coli. Marc s’exécuta de bonne grâce mais a peine le colis déposé sur la table, celui-ci explosa tuant son oncle, qui s’il n’avait guère d’affection pour lui, était quand même la seule famille qui lui restait. Il fut brûlé par le souffle de l’explosion qui le rendit totalement glabre. Héritant des avoirs de sa famille maintenant complètement décimée et ayant été émancipé par le Juge de la Jeunesse. Il découvrit alors que des gens pouvaient se servir de lui pour tuer mais qu’il pouvait y trouver un intérêt financier. Il se jura donc que, quitte a tuer dans l’intérêt de quelqu’un au moins maintenant ce serait consciemment et ce serait lui qui dirigerait la manœuvre. Il termina donc des études de droit pour assoire ses connaissances et sa culture, et pour sa formation plus « professionnelle » alla trouver les anciens « patrons » de son oncle. Il ouvrit son cabinet de consultance en droit pénal national, droit pénal et publique international ce qui lui donnait pignon sur rue et légitimation pour ses déplacements à l’étranger. Quand il eu acquit une certaine expérience dans le « métier » il élimina ses patrons et tous ceux qui avaient pu connaître son identité réelle. Il n’était plus contactable que par l’entremise d’annonces codées dans certains journaux spécialisés ou, pour les clients réguliers, en laissant un message sur une boite vocale secrète située dans les îles Caïman qu’il contactait à intervalle régulier. Il n’était alors plus connu que sur le nom du « Belge ». Il était devenu très recherché tant pour son efficacité que pour sa discrétion. Ses tarifs étaient prohibitifs mais la tranquillité n’est-elle pas à ce prix ? Il avait donc dans son carnet d’adresse des chefs d’Etat désireux de préserver leurs petits secrets des organismes étatiques ou parastataux cherchant à préserver les intérêts occultes de leur pays, des membres de la Camora, de la Cosa Nostra, de la triade, la diaspora , la Nokchallah Tchétchène, toutes organisations mafieuses désireuses d’action délicates auprès de contrats difficiles a atteindre et pour lesquelles il valait mieux ne pas faire le lien avec leur « cause ». Il avait également quelques particuliers argenté et plus ou moins mafieux dont un certain Gaëtan de Courchevelle. Ce dernier était intéressant car très bon client payant toujours rubis sur ongle. Il ne faisait appel a lui que pour les missions les plus délicates qu’il ne pouvait confier a ses propres membres du personnels soit parce que la cible était trop proche de sa sphère d’influence et qu’on aurait pu remonter à sa personne, soit qu’il s’agissait de contrat vis-à-vis d’objets qu’il préférait garder à sa seule connaissance. Il était le seul particulier a avoir obtenu le droit de le contacter sur sa boite vocale des Caïmans. Ce privilège lui avait été acquis par le nombre de ses contrats, la régularité et la largesse des payements et la correction qu’il avait toujours eue à son égard. Le bourgeois argentés et parrains locaux avaient souvent tendance à le traiter comme un mandai sous prétexte de payer bien cher ses services. Il avait du en recadrer plus d’un, parfois… définitivement ! Monsieur de Courchevelle, comme il l’appelait(et il était rare qu’il considère quelqu’un comme un « Monsieur » au sens noble du terme), lui, avait toujours été d’une correction exemplaire et s’était toujours adressé à lui comme à un vrais prestataire de service. Cela lui avait valu le respect du tueur.
Signe particulier: suite à l’explosion décrite ci-avant, il est totalement glabre et n’a plus d’empreinte digitale ce qui constituent des avantages non négligeables.