Eve Riverson (Escorte)

Nom: Riverson

Prénom: Ève

Âge: 21 ans

Métier: Étudiante en anthropologie et escorte

Lieu de résidence: Résidence permanente à New-York (pour les études) mais envoyée à Mirland pour le compte d'un aristocrate. Elle habite un loft de luxe dans le quartier bourgeois.

Description morale: Jeune femme au tempérament changeant, marginal. Elle cultive un dédain féroce envers les hommes mais camoufle celui-ci en exécutant leurs quatre volontés. Mais il faut également s'en méfier, sa rancoeur peut la pousser à détruire un homme à petit feu. Instable serait le mot juste pour la décrire.

Description physique: Jeune femme rousse aux yeux couleur d'azur. Sa personnalité marginale se réflète dans sa tenue vestimentaire à la fois provoquante et sombre (style néo-gothique). Elle porte ses longs cheveux souvent vaguement tressés ou encore retenu par un ruban noir de jais. Les bijoux sont pour elle ce qu'était la musique à Mozart. La puissance de son regard est souligné par un trait de kohl.

Histoire/Passé de votre personnage :

Enfance: Ève est issue d'une famille plutôt bien nantie. Jusqu'à sa rencontre avec Marius VanDerk elle habitait Manhattan, New York. Elle perdit sa mère à l'âge de dix ans et son père, un riche homme d'affaires, ne pu la prendre personnellement en charge; il engagea donc une nounou à temps plein pour prendre soin de son unique fille. Ébranlée par la perte de sa mère, sa confidente, la jeune Ève réussit tout de même à s’épanouir. C’est à 16 ans, dans la période difficile de l’adolescence, que sa vie rangée bascula. Son père, après près d’un an de déplacement, en ‘’visite’’ (le terme se fait juste dans son cas) chez lui fût ravi de voir à quelle point sa fille avait pu prendre de la… maturité. Les abus ne se faisaient pas fréquents mais suffisaient pour dégoûter la jeune femme en devenir, mais avec l’âge, elle apprit à se forger une armure. Ses relations amoureuses subséquentes allaient s’avérer catastrophique. Les hommes qu’elle côtoierait allaient payer pour chacune des années souillées par la seule présence de son père dans sa vie. Pour la faire taire, Pierre Riverson lui offrait tout ce qu’elle désirait et il le fit jusqu’à la banqueroute.

Citation :

La jeune femme était assise au bout de la grande table d’ébène dressée somptueusement pour l’occasion. On lui avait demandé d’attendre là, le maître de la maison ne tarderait plus. En silence, elle s’était exécutée.

Alors que ses prunelles azurées entreprenaient de visualiser la pièce, les grandes portes vitrés s’ouvrirent sur un homme d’une soixantaine d’années. D’un pas lent et assuré il s’avança vers elle jusqu’à ce qu’il prenne siège à ses côtés. Ses cheveux gris et sa moustache bien taillée lui donnaient des airs de grand homme. L’était-il réellement? Elle en doutait malgré tout le bien que son père en eût dit.

- Vous êtes ravissante mademoiselle Riverson. Vous faites rayonner toute la maisonnée.

Son ton de voix laissait sous-entendre une fine comédie, elle en était bien consciente mais décida de jouer le jeu.

- Allons donc, c’est ce… manoir… qui est splendide. Il faut être un homme fort important et distingué pour posséder un endroit si enchanteur.
- Quelle perspicacité, j’adore les femmes avec de l’esprit.

Elle ne lui adressa pour réponse qu’un pincement de lèvres et un sourire fuyant. Que faisait-elle là avec lui, par tous les saints? Comme pour tâter un peu plus les attentes et intérêts du sexagénaire, la jeune femme ramena sa jambe sur l’autre en un doux mouvement, laissant le tissus de sa jupe glisse sur sa peau rosée et découvrir sa cuisse jusqu’à l’échancrure; jusqu’à ce qu’on puisse apercevoir la fine dentelle de son bas. L’homme ne parût pas broncher à cette délicieuse vue et continua sur sa lancée.

- Votre père m’a beaucoup parlé de vous… Vos études en anthropologie… Votre… talent…

Il laissa sa phrase en suspend s’approchant un peu plus d’elle pour mieux lorgner le décolleté de son corsage lacé. D’un doigt volage, mentalement, il traçait déjà le galbe de sa poitrine et la sentait frémir.

Alors c’était donc cela, Pierre Riverson qui ne voyait sa fille qu’une fois l’an s’était immiscé dans ses affaires personnelles. Sans doute en avait-il assez de subvenir à ses besoins, elle était dégoûtée.

- Certaines choses coûtent un maximum dans la vie, Eve…

Elle aurait cru entendre son père.

- Justement, monsieur…

Elle se releva sèchement puis repassa sa jupe d’une main agacée.

- Allons… Certains n’arrivent pas à gérer l’argent; C’est bien le cas de votre père… Moi, par contre je garde toujours un œil sur mes finances. Et il se trouve que depuis hier vous faites partie de ces dites finances, jeune femme…

Il s’était levé pratiquement au même moment qu’elle et lui avait attrapé doucement le bras. Sa voix jusqu’alors complètement neutre, maîtrisée parfaitement, devint plus ferme :

- Les dettes sont ce qu’elles sont, et votre père m’étant redevable cru bon faire un… transfert de faveur. Un grand loft à New-York et des études dans la meilleure université, Eve, ce n’est pas des plus abordable, tu le sais sans doute…

Le regard béant de dégoût, la jeune rousse repoussa la puissante main de l’homme et pivota pour retenir un hurlement d’hystérie. Elle n’allait pas craquer, pas ici, pas devant ce porc qui voulait l’utiliser; elle ne voulait pas gémir pour son salaud de père incestueux qui, pour la faire taire, lui donnait tout ce qu’elle désirait.

- Si je comprends bien… J’ai été vendue pour palier aux problèmes d’argent, c’est bien ça?

Elle retourna son regard furieux vers le milliardaire toujours autant en possession de lui-même.

- C’est un peu ça, oui. Mais ne te tracasse pas, tout ce que ton père t’as donné n’est rien en comparaison avec ce que je t’offres. Une si belle femme mérite la visibilité.

**

De la visibilité elle en aurait. Pactisant avec l’un des hommes les plus riches de l’état, elle fût de toutes les soirées, elle devint aux yeux de la bourgeoisie new-yorkaise la protégée la plus mystifiante du grand Marius VanDerk.

C’est au décès de l’homme que les choses prirent une toute autre tournure pour la jeune rouquine de 21 ans.

**

Des halètements parcouraient les longs couloirs du manoir tandis qu’on préparait la salle de bal pour la soirée. Les domestiques s’activaient comme des fourmis pour remplir les exigences du fils VanDerk.

Dans la grande chambre, une lueur diffuse parcourait le haut plafond, des ombres couraient sur les rideaux, les meubles, le sol. Des gémissements féminins se faisaient entendre deux soupirs.

- Tu pars demain, Eve…

Elle fit la sourde oreille un moment se concentrant sur cette chaleur intense qui l’emplissait. Lui, il allait et venait en prenant un malin plaisir à la voir se crisper.

- Tu seras mes yeux… Mes oreilles… Tu seras grassement payée, tu le sais ça, hein?

Elle s’était fait à l’idée, depuis des semaines il choisissait cet instant précis pour lui rappeler la fatalité de sa destinée.

Lui agrippant la nuque, il la fit se cambrer et gémir une fois de plus, les yeux mi-clos.

- Une si belle femme mérite la visibilité… N’était-ce pas ce que désirais mon père pour toi, catin?

Signe particulier: L'homme qui l'envoit à Mirland city lui a fait tatoué le mot A-N-C-I-L-L-A-E sur l'échine, chose que peu d'homme ont pu voir. (ancillae: servante en latin) De minces marques sont également visibles à ses avants bras qu'elle tente sans cesse de couvrir par de grands gants ou de longues manches.


(je laisse le quote de son histoire, parce que je crois que c'est le plus important pour démontrer son introduction à Mirland)

C'est parfait ! Fiche validée , j'espère que nous pourrons jouer d'ici peu !